L'imbroglio juridico-financier de la Zone d'Aménagement concertée (ZAC) située entre la rue de France et l'avenue des Baumettes pourrait enfin se terminer.

M. MARION, le directeur général adjoint du groupe Georges-V - la filiale de Vivendi qui s'est rendue propriétaire en août dernier à la fois du terrain et du permis de construire -, confirme avoir commencé les premiers travaux.

Ce premier coup de pioche dans le trou béant, qui défigure les Baumettes depuis la démolition de l'ancien lycée hôtelier en 1997, risque d'être accueilli avec soulagement par les riverains, mettant ainsi un terme à près de vingt ans de turpitudes.

Vendu aux enchères en juin dernier, après la mise en liquidation de la société suisse SA Dietrich qui détenait les droits depuis le début des années 80, le terrain a finalement atterri entre les mains du groupe Georges-V.

L'affaire semble aujourd'hui entendue et les deux bâtiments prévus en lieu et place devraient enfin voir le jour, comme convenu dans le cahier des charges datant de... 1988.

La volumétrie et le positionnement des deux immeubles d'habitation prévus dans ce document devront être impérativement respectés. Un escalier monumental ouvrant une perspective sur le musée Chéret est également de rigueur.

Le Comité de quartier des Baumettes, qui a déposé un recours gracieux, toujours en cours, devant le préfet des Alpes-Maritimes, avoue ne plus être en mesure de discuter la légalité de la procédure.

L'adjoint à la qualité de vie des quartiers, Joël GHIRARDI, ne l'entend pas de cette oreille : " La mairie ne peut pas se substituer à des organismes privés, elle se contente de faire des recommandations, notamment pas le biais du schéma directeur d'urbanisme qui, lui, date de 1996. Des places de parking, il y en aura donc pour la ZAC à proportion de deux par logement. Celles qui ne seront pas utilisées iront automatiquement aux riverains. Quant aux espaces verts, le parc du musée devrait être revalorisé ".

La livraison des travaux est prévue pour la fin 2001.